Le personnel enseignant interdit de stationnement à Simenon

J’ai interpellé le Bourgmestre et l’Échevine de l’Enseignement au sujet d’une situation survenue à l’école Simenon.

J’ai expliqué avoir récemment lu sur les réseaux sociaux que le corps enseignant de cette école avait reçu un courrier daté du 2 décembre, courrier dont j’avais pu prendre connaissance.

Il y était indiqué qu’il leur était désormais interdit d’utiliser le parking situé dans la cour de l’Administration communale. Le courrier établissait une forme de hiérarchie dans les priorités de stationnement selon les fonctions, avec pour conséquence l’exclusion des enseignants de ce parking.

J’ai considéré qu’il s’agissait d’une forme de discrimination à l’égard du personnel enseignant.

J’ai également relevé que la fin du courrier était, sans jeu de mots, assez « scolaire », puisqu’elle énumérait toute une série de recommandations — covoiturage, venir à pied, à vélo ou en transport en commun — qui pourraient s’appliquer à l’ensemble du personnel, et pas uniquement aux enseignants.

J’ai indiqué que certains avaient eux-mêmes reconnu que le ton du courrier n’était pas approprié, ni dans la forme ni dans la manière.

J’ai ensuite posé trois questions :

  1. Y avait-il eu ou y aurait-il une concertation avec les enseignants pour revoir cette décision ?
  2. Combien de véhicules d’enseignants occupaient ces places de parking ?
  3. Quels moyens allaient être mis en place pour déterminer les emplacements et en contrôler l’occupation ?

Monsieur le Bourgmestre a répondu que l’interdiction pour les enseignants d’utiliser le parking de l’Administration existait « depuis toujours ». Il a affirmé que cette décision était définitive et qu’il n’y aurait aucune concertation avec le personnel concerné. Il a ajouté qu’il s’agissait d’une situation qui perdurait depuis un certain temps et qu’il convenait simplement de rappeler les règles.

Il a précisé qu’en cas d’infraction, les véhicules seraient immobilisés si nécessaire.

J’ai fait part de ma stupéfaction face à ce type de réponse et j’ai dit ne pas comprendre qu’il n’y ait même pas un échange avec les syndicats.

J’ai souligné que les enseignants étaient particulièrement remontés et qu’ils n’étaient pas décidés à se laisser faire.